La symétrie est une notion qui peut se retrouver dans la plupart des objets qui nous entourent. Tout homme peut se demander pourquoi cette symétrie se retrouve-t-elle au niveau des caractéristiques corporelles de la grande majorité des êtres vivants où nous retrouvons deux yeux, deux bras, deux jambes autour d’une épine dorsale centrale. Des théories scientifiques avancent le fait que tous les êtres vivants dérivent à l’origine d’une même bactérie et c’est l’environnement naturel dans lequel ont évolué ces ancêtres communs qui ont généré des espèces variées différentes.
Si la symétrie dans la nature n’est qu’une illusion, l’homme a cherché à reproduire cette symétrie au service d’une certaine conception de la beauté, au nom du classicisme ou par amour des proportions harmonieuses comme cette création parfaite qu’est le Taj Mahal, qui se mire dans les eaux du canal tel le reflet de Narcisse dans l’eau. Aussi harmonieuse soit-elle, une parfaite symétrie peut générer l’ennui, mais comme en toutes choses le fait d’aimer les jardins à l’anglaise plutôt que les jardins à la française est une question de goût et de sensibilité individuelle.
L’asymétrie elle, si elle ne peut pas être apparentée à une quelconque notion d’ordre, peut être synonyme d’harmonie avec la nature.
En conclusion, la symétrie en tant que reflet d’une certaine conception de l’ordre et de l’harmonie, peut atteindre ses limites. La symétrie parfaite comme la beauté parfaite n’est pas nécessairement celle qui nous attire de prime abord.